Bien choisir son écumeur


Du grand écumeur de marque Sander (salon Interzoo 2004)			Au plus étrange chez le fabriquant Aquaconnect

Dans le circuit d'un aquarium comme dans la nature, la quantité de déchets organiques produite est fonction du peuplement et du nourrissage. Un écumage intensif permet d'extraire toute une chaîne de substances organiques dissoutes appelées D.O.C.s (Dissolved Organic Carbons), se composant essentiellement de protéines, de cellulose, de cellules mortes, de bactéries et d'algues. En forte concentration, ces substances s'avèrent néfastes à tout biotope aquatique. DOC Skimmer s'applique à extraire ces liaisons organiques du circuit de l'aquarium de manière bien plus efficace qu'une filtration biomécanique. Cela signifie aussi que l'extraction des protéines s'opère "avant" la dégradation bactérienne, apportant ainsi une eau cristalline et réduisant fortement l'accumulation des nitrates et des phosphates.

Écume naturelle sur une plage (Photo catalogue Tunze)

Il est à remarquer que les protéines sont attirées sur la surface d'une bulle d'air immédiatement après la production de cette bulle par le générateur d'air. Dans la pratique, nous pouvons observer le fait que des réacteurs très hauts et turbulents favorisent le re-largage des protéines accumulées dans un premier temps. Pour cette raison, tous les écumeurs TUNZE® DOC Skimmer possèdent des réacteurs très courts alimentés par de grands débits d'air.
Infos generales par Tunze.

La méthode Berlinoise et certains auteurs compétents disposant d'une grande audience, ont fini par imposer la nécessité d'utiliser un écumeur pour sortir de l'eau de nos aquariums toute la pollution que les bactéries ne peuvent pas traiter (acides aminés, protéines, graisses, acides gras, phénols, iode, métaux, hydrates de carbone, alcaloïdes, phosphates, urine et matières fécales,...). Les amateurs débutants ou mal informés ont encore tendance à utiliser des appareils sous dimensionnés, probablement autant par manque de moyens qu'en raison d'informations constructeurs souvent quatre fois au-dessus des capacités réelles des appareils, informations reprises par les détaillants qui ne maîtrisent pas toujours leur utilisation. A l'inverse, les aquariophiles qui utilisent des écumeurs depuis longtemps essayent sans cesse d'améliorer leur écumage. C'est cette notion d'amélioration qui est au centre de cet article. Améliorer, est-ce écumer plus (C'est à dire sortir plus d'écume), ou oxygéner plus, ou encore enlever certains composés qui ne l'étaient pas ou peu, cela voudrait-il dire écumer différemment ?

Il est étonnant de constater qu'assez peu d'information détaillée n'est disponible à ce sujet. Par exemple, dans le livre récent de Nilsen et Fossa ('The modern Coral Reef Aquarium'), on peut lire : "il y a une grande probabilité qu'en plus des protéines, d'autres substances soient écumées en même temps. Parmi celles-ci se trouvent aussi des substances qui sont essentielles à l'équilibre chimique de l'aquarium récifal". Si les auteurs ajoutent que cela ne pose pas un problème puisqu'aucun incident n'a été imputable à l'écumage, au contraire, cela souligne le fait que nous ne maîtrisons guère ce qui se passe réellement, et que nous sommes encore dans une phase empirique, même si nous comprenons le principe de fonctionnement. L'article le plus détaillé que j'ai pu lire sur le sujet, et qui explique les principes chimiques du fonctionnement de l'écumage, et ce qui l'influence, a été écrit par Randy Holmes-Farley, et est publié dans la Bibliothèque de Compuserve (FishNet). Dans 'The Reef Aquarium' Vol. 1 de Delbeek et Sprung, la description du fonctionnement et des processus internes des écumeurs est beaucoup plus détaillée, mais nous ne sommes guère éclairés sur le dimensionnement ou la puissance des écumeurs à utiliser sur chacun de nos bacs.
Si l'utilisation d'un écumeur est visiblement bienfaisante, et il suffit pour s'en convaincre de regarder (et de sentir !) ce qui en sort, son utilisation apporte d'autres bienfaits moins visibles mais bien réels. Par exemple, la colonne de bulles qu'il crée permet l'oxygénation de l'eau et l'équilibrage des pressions partielles de gaz (CO2 par exemple : les utilisateurs de réacteur à calcaire noteront ainsi une augmentation de leur pH), ce qui peut permettre d'optimiser l'efficacité d'injections maîtrisées d'eau de chaux tout en assurant la respiration des animaux et des bactéries. Un autre effet, souligné par Sam GAMBLE dans son article 'Light Energy' (www.aquarium.net) est de sortir de l'eau certains composés organiques carbonés (DOC en anglais), qui freinent la pénétration de la lumière dans l'eau, et qui empêche donc nos hôtes hermatypiques de profiter de toute l'énergie radiante possible.

On l'aura compris, et il semble utile d'insister sur ce point, je suis personnellement un fervent adepte de l'écumage, et il n'est nullement question ici de remettre en cause l'utilisation de cette technique de maintenance.

En dehors de ces bienfaits, qui sont d'autant plus visibles qu'aucune masse filtrante ne vient perturber le fonctionnement de l'appareil, divers auteurs remettent en cause son utilisation forcenée, et certaines constatations personnelles me font m'interroger.

Le récif corallien naturel ne croît que de 2,5 cm par an, et en fonction des espèces, les coraux pris individuellement ne poussent qu'entre 1 et 1,5 cm par an selon certaines sources, à part certaines exceptions, comme par exemple certains Acropora, qui pourraient pousser de 10 à 25 cm par an dans la nature (Veron, 1993). Cette constatation scientifique m'a abasourdi, mais semble parfaitement réaliste : si le récif poussait de 15 cm par an, il ne faudrait pas longtemps pour qu'il touche la surface, envahisse les côtes et comble les ravages des hommes. Qu'est-ce qui explique donc que nous arrivions à faire pousser les coraux durs à petits polypes (SPS) et les autres à des vitesses 5 à 10 fois supérieures en captivité ? D'aucuns me répondront : à cause de la prédation, à cause des phénomènes naturels (tempêtes, courants,...). Un amateur me fait remarquer que les petits coraux de nos aquariums poussent plus vite car conditionnés par l'instinct de survie qui fait qu'un gros corail est moins fragile qu'un petit, et que sa masse augmente d'autant plus vite en proportion qu'il est petit. Cette opinion est confirmée par Delbeek et Sprung (The Reef Aquarium, Vol 2, p. 56), lorsqu'ils citent les travaux de Fabricius (1995). Ils relèvent que dans la nature, les jeunes Sarcophytons augmentent leur taille de 28% par an alors que les colonies mâtures ne grandissent que de 6%. Pourtant, les SPS géants sont relativement rares en mer, et on a généralement sous les yeux des colonies de quelques dizaines de centimètres qui ne pèsent pas très lourd. De plus, à part en certains endroits comme aux Philippines, je n'ai pas toujours vu dans la nature les extrémités des coraux présenter les mêmes pointes blanches et plates (qui indiquent des croissances rapides) que celles que l'on peut voir parfois en permanence dans nos bacs.

Alors ? Qu'est ce qui les empêche de pousser plus vite ?

Il est généralement accepté que les coraux durs à petits polypes vivent et dominent dans des eaux très pauvres en nutriments (encore faut-il relativiser : nous ne parlons ici que de pauvreté relative en composés organiques dissouts. Des calculs démontrent par ailleurs que la masse de nourriture potentielle disponible dans l'eau entourant les récifs est de loin supérieure à ce que nous aurions dans nos bacs : en rapportant les proportions à un bac de 400 litres, cela nous donnerait 280 g par 24 H !... Source : Hamner & Al, 1988, bulletin of Marine Science. 42:459-478). Etant donné les besoins des autres espèces de coraux, il semble que cela soit surtout dû au fait que si l'eau était plus riche en nutriments (dissouts), les espèces SPS seraient rapidement vaincues par les coraux durs à longs polypes (LPS - urticants à long rayon d'action), par les coraux mous (urticants, dégageant des toxines, et ayant une vitesse de croissance beaucoup plus élevée que les SPS du fait de l'absence de squelette calcaire à construire), ou tout simplement par les algues !

Il est accepté par un certain nombre de spécialistes que même les coraux SPS ont des besoins nutritionnels qui dépassent la simple photosynthèse, qui ne permet que d'assurer 70% de leurs besoins. Par exemple, une étude réalisée par Sorokin montre que la consommation de bactérioplancton fournit aux coraux entre 8 et 25% des besoins respiratoires, soit entre 1 et 10% de la biomasse totale de l'animal par jour. Des données indiquent que 40% des produits fournis chaque jour au corail par ses Zooxanthelles sont transformés en mucus. Ce mode d'alimentation est comparable, nutritionnellement parlant, au résultat de la capture de petits crustacés (zooplancton), en dehors du fait que la chasse consomme infiniment plus d'énergie (ne serait-ce qu'à cause de l'énergie dépensée pour maintenir opérationnels jusqu'à 10 000 nématocystes par cm carré !). Si la majorité des coraux se nourrit de bactéries, il semble que ceux qui dépendent le plus de cette source d'énergie sont : Acroporta, Pavona, Goniopora, Favites, Symphyllia, Leptastrea, Tubastrea, Seriatopora, Pocillopora, Montipora, Porites, Hydnophora, Turbinaria et Zoanthides. D'une manière générale, plus le corail est producteur de mucus, et plus il dépend énergétiquement des bactéries qui viennent consommer cette manne alimentaire.

Dans leur ferme d'élevage de coraux, Dana Riddle et John Walsh (voir la traduction de l'article d'Albert THIEL, sur ce site) insistent souvent sur le bénéfice apporté aux invertébrés par la distribution régulière de plancton (voir à ce sujet l'article sur les Refuges).

J'ai pu constater chez moi des croissances ultra-rapides de certains SPS dans des conditions nutritionnelles pourtant éloignées de l'optimal. Même dans des conditions d'hygiène élevée, mais avec une quinzaine de poissons généreusement nourris chaque soir de quatre cubes d'aliments congelés, mes coraux poussent à une vitesse, certes irrégulière dans le temps, qui me laisse parfois pantois (jusqu'à plusieurs mm par jour). Et pourtant, avec une croissance moyenne minimum d'au moins 1 cm par mois (jusqu'à 2 cm par mois), nous dépassons de loin la croissance naturelle.

Si l'on se réfère à la description que fait Albert THIEL (www.athiel.com) de l'entreprise de bouturage de coraux Aquatic Wildlife Company (Cleveland - USA), on peut noter que les bacs de boutures sont équipés de "petits" écumeurs (en proportion), l'objectif étant de ne pas créer d'environnements nutritionnels pauvres, et d'enlever les polluants sans pour autant supprimer totalement toute nourriture.

L'idéal semble donc d'arriver à créer un équilibre qui permette une croissance rapide des coraux, tout en maintenant les nitrates proches de 0 et en faisant en sorte que les algues restent invisibles, grâce aux prédateurs herbivores. Bien entendu, ce niveau nutritionnel d'équilibre n'est pas quantifiable pour les pauvres amateurs que nous sommes, et il ne suffit pas en soit à faire croître les coraux : l'éclairage est aussi un facteur fondamental, puisqu'il participe à l'alimentation des coraux hermatypiques. Cependant, il semble que le carbone et l'azote soient dans la nature dans un ration de 7:1 (C:N), et que l'équilibre du milieu dépende en partie de ce ratio. Modifier l'un des paramètres déséquilibre donc l'ensemble, et certaines populations bactériennes peuvent en arriver à mourir de faim, le carbone manquant (Sam GAMBLE, Per. Comm.)

La clé de cette réflexion vient de m'être donnée par le dernier article d'Eric Borneman ('A death In The Family ? The Mystery of Goniopora', Aquarium.net) : La clé de la réussite dans la maintenance de certains coraux (Catalaphyllia, Goniopora, Xenia...), et de l'accélération de la croissance des autres (SPS,...), semble dépendre du taux de nutriments disponible dans l'eau. Pour répondre à ce besoin alimentaire, il existe deux méthodes : soit disposer d'un bac modérément écumé (toute proportion gardée) et modérément nourri, soit utiliser un écumeur sur-puissant, qui garantira une eau de qualité irréprochable en toutes circonstances, et même pour les animaux les plus exigeants, et nourrir avec générosité (mais quand même pas jusqu'à 280 g par jour par 400 litres !! ;-) . Dans le premier cas, la nourriture est disponible en permanence mais le danger existe car peut déclencher un problème (nitrates, phosphates, algues filamenteuses,...), alors que le deuxième cas est plus sécurisant. Cette conclusion semble entièrement partagée par Terry Siegel et Randy Holmes-Farley, si l'on en croit un article publié dans www.aquariumfrontiers.com : To Skim or not to Skim. Le Dr. Craig Bingman a aussi écrit quelque chose sur le sujet qui allait aussi fortement dans ce sens, tout en insistant sur la nécessité d'alimenter l'aquarium en planction . Extrait :

"This is how I see the ultimate home reef system working :
One or several tanks. Sump (large) in the basement. The skimmer runs in that basin. It is set up to draw from the inlet side of the sump, and it dumps outlet water near the pumps that drive the system. There are separate pumps driving the skimmer and tank circulation. Once during the day and at least once at night, the circulation pumps shut down, and a plankton surrogate is injected into the tank(s.) That might take the form of filtered greenwater, microalgae slurry, or rotifers. This is either shot directly into the tanks, or into the circulation pumps driving the tanks, and they are shut down shortly after that. The aquarium is left on internal circulation for a while, an hour, maybe two. Then the circulation pump kicks on again, and starts to clean up the mess."

Le seul problème est que les écumeurs surpuissants n'étaient pas distribués sur le marché Français. L'évolution du marché a permis de trouver des écumeurs plus performants, les évolutions de Tunze en 2006 apportent aussi beaucoup d'espoir (leur ancienne gamme n'étant pas efficiente du fait d'une méthode visant à protéger des nutriments, dont on sait maintenant que l'existence est toute relative en aquarium récifal.). Nous espérons qu'on puisse bientôt gaver nos animaux tout en gardant une qualité d'eau irréprochable ??

HA ! Rappel d'un petit détail qui a son importance : en tant qu'amateur, ne tenez AUCUN COMPTE des indications de puissance des écumeurs fournis par les fabricants : si un écumeur vous est vendu pour 1200 litres de capacité de traitement, divisez ce chiffre par 2 ou 4 selon les marques pour avoir quelque chose de raisonnable sur un bac récifal plein. MARS © Copyright 2006 - All Rights Reserved

3. Le mot de Chris.
(C'est obligé? Mais faites le taire! Ou l'écumeur pour les nuls)

Il n'est point d'issue en récifal sans un bon écumeur ! Point d'orgue de l'édifice, ce tube en PVC au prix souvent exorbitant est un moyen simple et efficace de synthétiser les déchets avant l’action des bactéries du cycle de l’azote. C’est aussi l’élément qui différencie l’eau de mer de l’eau douce, impossible en eau douce d’épurer sur une méthode Berlinoise, le cycle de l’azote est tronqué et c’est l’intervention humaine par les changements d’eau réguliers qui permet de faire baisser la charge organique au sein de l’aquarium. Nous verrons certainement un jour un écumeur à protéines performant pour l’eau douce, mais pour l’instant la taille des appareils existant est disproportionnée et ne convient qu’à des bassins fortement chargés (type des bassins de pisciculture).

L’eau de mer a la propriété grâce au sel de provoquer une surface collante de bulles et contrairement à ce que disait un gros imbécile (salut Louis !) l’eau de mer ne savonne, ni ne mousse ! Cette interface bulles / eau permet l’adhésion des molécules de matières aminées qui lorsqu’elles sèchent et se déposent dans le godet, rendent un jus maronnasse et odoriférant. Vous lirez plus bas dans l’article de Matt ce qui l’en est vraiment, mais retenons simplement que des algues, des déchets, et autres acides aminés sont ainsi extraits de votre aquarium avant même le travail des bactéries. L’avantage est donc un besoin moindre de filtration mécanique. Moindre ne veut pas dire abstention totale, un pré-filtre mécanique très fin, devant être rincé à l’eau douce du robinet tous les 8 à 10 jours. Souvent le perlon est utilisé, mais sa porosité laisse échapper beaucoup de sédiments déjà neutralisés dans le bac par les bactéries, l’idéal est à mon avis le matériau de filtration Dennerle, sorte de tapis spécial de ouate micro-filtrante bien plus performante.

De même vouloir espacer les changements d’eau est préjudiciable à l’équilibre du bac marin même fortement écumé. Les apports d’eau neuve sont une façon simple d’éliminer encore des polluants, certains ajouts par exemple subissant des modifications chimiques laissent des traces en quantité et non utilisables par les animaux de l’aquarium récifal, leur accumulation pourrait être d’ailleurs nocive et serait un agent limiteur à la couleur ou la croissance de certains coraux. De même, les apports d’eau neuve contiennent tous les éléments ajoutés au sel dans des proportions idéales pour compenser les carences. Le siphonnage régulier permet aussi de clocher le sol et d’éliminer des éléments stagnants au cœur de celui-ci.

Nous avons donc d’un côté les masses filtrantes mécaniques minimisées, mais que devons nous penser des masses filtrantes biologiques ? Certaines sont très performantes et nécessaires pour l’eau douce et les bacs de poissons marins communément nommés : « fish-only », que faire en récifal puisque l’écumeur est là ? Souvent ce mode de filtration sera supprimé, au bout de quelques jours les bactéries présentes transformeront les déchets en ammoniaque, nitrites puis nitrates, or les coraux durs sont sensibles à leurs présences, les nitrates sont aussi un très bon engrais pour les algues parasites ! Donc exit les masses filtrantes, mais sans bactérie en cas de problème, de surcharge organique, un aquarium ne pourrait pas tenir longtemps, malgré l’écumeur. Reste la méthode Berlinoise. Il suffit de rajouter des pierres vivantes récoltées en mer et contenant des souches de bactéries aboutissant le cycle complet de l’azote, elles travaillent en plein cœur de la roche vivante et contribuent à la dénitrification du bac.
La boucle est bouclée, un écumeur est donc une aide très précieuse qui en complément de pierres vivantes pour un aquarium récifal ou de masses filtrantes pour un « fish-only » dépourvues de pierres vivantes, permet d’extraire bon nombre de déchets organiques. Le plus est aussi que le nombre de bulles souvent très fines fabriquées par ces appareils est un moyen radical d’alimenter les animaux et bactéries en oxygène salvateur. N’oubliez pas que la quantité d’oxygène diminue en fonction de la montée de température !

Un écumeur devra toujours être en bon état, propre, exempt de coralline dans son corps principal (gare à l’éclairage des décantations). Les pompes au mieux de leur forme et propre, les rotors vérifiés régulièrement, et tout bruit anormal, circonscrit ! Sous peine de voir ces chers coraux dépérirent du fait d’un écumeur avec des performances en retrait !

Attention aussi pour les modèles extérieurs qui peuvent « mousser », terme impropre qualifiant le débordement du bol de l’écumeur lors d’une charge organique inattendue dans l’aquarium (vos mains par exemple si vous bricolez le bac trop longtemps, de la ouate de perlon mal rincé, un poisson, une anémone, ou corail mort, la ponte d’invertébrés comme les coraux et oursins).
J’entends aussi parfois le mot surécumage, empiriquement je dirais que l’on ne peut enlever plus qu’il n’y en a, donc impossible de surécumer, lorsqu’un bac est propre du fait d’un bon écumage, la production de celle-ci ralentit tout simplement.
La couleur de l’écume n’est pas un critère de qualité, elle est plutôt due à ce qui est écumé, par exemple un bac avec des algues parasites sortira un bouillon plus foncé, un bac sale aussi, dans un bac propre et équilibré, tenter de régler un écumeur pour obtenir un jus marron foncé tend vers la gageure !

Attention comme le disait plus haut Fabrice aux appellations flatteuses qui ornent les emballages d’écumeur, le fameux pour 1000 litres est destiné à un aquarium marin et non à un récifal ! Diviser par 2 pour un aquarium peuplé de coraux, par 3 pour un bac dédié spécifiquement à des coraux durs à petits polypes.
Dernier point : doit-on préserver le plancton dans un aquarium récifal et celui-ci n’est-il pas éliminé par l’écumage ? Et bien effectivement le peu de plancton pouvant subsister dans votre aquarium grâce à des apports et /ou un magnifique et gigantesque réfugium (dans 5 litres cela ne fonctionne pas !) est éliminé par l’écumage. Mais consolez-vous de toute façon pour qu’il subsiste assez longtemps pour croître et transformer votre aquarium marin en une mare verdâtre aux vitres vertes fluorescentes, vous aurez craqué depuis longtemps pour cause de mortalité de vos coraux ! Donc pas de regret, il faut écumer et épurer au maximum.
Je vous donnerai mon avis sur quelques modèles du marché plus bas dans cette page.

Longtemps Tunze est resté bloqué, (au même titre d’ailleurs que la concurrence actuellement) sur un concept qui avait fait ses preuves en son temps, assis sur ses lauriers, la marque a vu arriver les dispensateurs à picots, les débits d’air supérieurs, les écumeurs de grosses tailles sans sourciller. L’idée était d’avancer le fait que leurs écumeurs protégeaient certains éléments utiles de l’eau. Aidé par un étiquetage quelque peu fantaisiste, voir utopique quant aux possibilités de traiter de grands volumes d’eau, le temps s’est écoulé tranquillement. Et puis Claude Hug a eu enfin, carte blanche pour renouveler la gamme et là encore une marche a été franchie, débit d’air 2 fois supérieurs au H&S qui tenait le marché, excusez du peu !
Les écumeurs, boudés des spécialistes, disons même parfois décriés reviennent du coup très fort, les entrailles de la bête ayant mangé du lion. Claude Hug responsable de Tunze-France a su insuffler un sang neuf et dynamique aux produits de la gamme, Stream, Wavebox, les succès s’accumulent, la marque est en rupture de livraison !
Les indications sur les notices des écumeurs Tunze a été revue à la baisse, indiquant dorénavant des valeurs plus réalistes, mais bien sur un aquariophile averti en valant deux il faudra comme toujours diviser par deux les premières préconisations, celles-ci en effet sont proposées pour un aquarium marin et non récifal ! Cette distinction entre aquarium récifal et de poissons uniquement figurant également, toute interprétation sera ainsi évitée. Toute la gamme d'écumeurs Tunze est interne, soit en décantation ou tout simplement à l'intérieur du bac, une simple canne de rejet amovible permet de s’affranchir d’un niveau constant, il aura fallu 20 ans pour que Tunze y pense…
Pour avoir vendu et testé les modèles de la gamme 90, les résultats sont bleuffants, écume dense et ce, rapidement, avec une moindre sensibilité aux changements de paramètres de l’eau, des pièces détachées à un prix abordable, il y a peu de raison de s’en priver, sauf la compacité de l’ensemble obligeant à « bidouiller » dans le carter pour démonter et entretenir la pompe ! Sera bientôt disponible une gamme (94) pour aquariums de grands volumes, dont l’apparence risque de surprendre quelques uns !!! Quelques images bientôt si vous êtes sage ! :-)

Principe
Dans l'écumeur, l'Hydrofoamer TUNZE® produit une très grande quantité d'un mélange de 50% d'eau et 50% de fines bulles d'air. Chaque bulle d'air générée possède une surface active attirant à elle les D.O.C.s (Dissolved Organic Carbons) chargés électriquement. Ce mélange air-eau est immédiatement conduit en partie centrale du réacteur, entraînant un important volume d'écume. En zone supérieure du réacteur, la masse d'écume chargée en protéines se stabilise, se concentre puis est évacuée vers un godet de réception ou vers un système à évacuation directe et permanente. Débarrassée de ses protéines, l'eau retourne libre de bulles d'air vers l'aquarium ou vers le filtre. Un raccord spécial permet l'addition d'ozone, améliorant encore le rendement de l'écumeur et éliminant de l'eau de l'aquarium toutes les substances colorantes.

COMLINE DOC Skimmer
Les écumeurs Comline DOC Skimmer avec Hydrofoamer fonctionnent en circuit d'eau ouvert et variable. C'est ce débit d'eau combiné au débit d'air qui détermine la puissance globale de l'écumeur. En fonction du type de biotope, chaque aquarium d'eau de mer possède son propre niveau de sensibilité aux polluants organiques. Les indications ci-dessous aident au dimensionnement des écumeurs et sont élaborées sur la base de biotopes comportant essentiellement des coraux mous, ces données varient bien entendu en fonction du contenu de l'aquarium. Ainsi et pour les biotopes sensibles, la capacité utile d'un écumeur donné sera revue à la baisse :

Sensibilité réduite
Les aquariums "coraux mous" comportant par exemple des coraux à longs polypes ou des anémones supportent ou nécessitent parfois même une certaine charge organique dissoute. Dans ce type de biotope, le volume d'aquarium conseillé pour l'écumeur s'utilise sans déclassement.

Sensibilité moyenne
La sensibilité moyenne touche le plus souvent les aquariums "mixtes" coraux mous, coraux durs LPS, animaux filtreurs et éponges. Ces biotopes nécessitent une déperdition de l'ordre de 20% par rapport aux données de l'écumeur. Ainsi, un écumeur prévu pour 1.000 litres s'utilise pour un bac de 800 litres.

Sensibilité élevée
Les aquariums avec une prédominance de coraux durs à petits polypes SPS demandent une eau de très bonne qualité, sans accumulation de nitrates et de phosphates. Saturation en oxygène et eau cristalline sont obligatoires. Dans ces biotopes, Comline DOC Skimmer s'utilise aussi en version "stand alone" et nécessite un déclassement de l'ordre de 40% par rapport à ses données de base.

Sensibilité élevée et fort peuplement
Les aquariums "coraux durs" à forte population en poissons demandent une très grande puissance en écumage. Dans un tel cas, l'écumeur doit pouvoir assurer une eau de grande qualité malgré la forte charge en poissons. Si Comline DOC Skimmer est utilisé en version "stand alone", il nécessite une déperdition de l'ordre de 60% par rapport à ses données de base.

Classic DOC Skimmer
Ces écumeurs actionnés par Hydrofoamer fonctionnent sur le principe de la recirculation horizontale. Ce sont des écumeurs à contact, c'est à dire que les grosses particules ne peuvent être prises en compte par l'appareil. Cette méthode différente d'écumage préserve le plancton vivant et l'empêche de s'introduire dans le circuit de pompage. Une construction extrêmement plate en fait les écumeurs les plus réduits dans cette catégorie de puissance.

Sensibilité réduite
Les aquariums comportant des coraux mous ou des anémones supportent ou nécessitent parfois même une certaine charge organique dissoute. Dans ce type de biotope, le volume d'aquarium conseillé pour l'écumeur s'utilise sans déclassement.

Sensibilité élevée
Les aquariums avec une prédominance de coraux durs à petits polypes SPS demandent une eau de très bonne qualité, sans accumulation de nitrates et de phosphates. Dans ces biotopes, Classic DOC Skimmer ne doit pas être utilisé en version "stand alone"! Le déclassement nécessaire est de l'ordre de 40% par rapport à ses données de base.

Sensibilité élevée pour cuves d'élevage avec distribution de plancton
Les aquariums coraux durs ou aquariums d'élevage avec distribution de plancton vivant nécessitent une eau de grande qualité. Saturation en oxygène et eau cristalline sont obligatoires. Dans ce type de biotope, le déclassement nécessaire de l'écumeur est de l'ordre de 60% par rapport à ses données de base.

Nano DOC Skimmer
Le modèle Nano est prévu pour une utilisation dans des biotopes récifaux jusqu'à 200 litres et fonctionne sur le principe de la préservation du plancton vivant. Son encombrement dans l'aquarium est minimal et son utilisation extrêmement simple. Pour des biotopes de coraux durs à petits polypes et en raison de leur grande sensibilité, le volume d'utilisation conseillé ne doit pas dépasser 100 litres. Dans des biotopes mixtes ou de coraux mous, cette limite est portée à 200 litres.

Les écumeurs Comline DOC Skimmer ont été développés pour l'écumage effectif et moderne de biotopes marins de 200 à 2.000 litres. Ils se caractérisent par des dimensions compactes, par un grand volume du godet de réception et par une énorme puissance en écumage consécutive à des débits d'air de 500, 650 ou 1.300l/h suivant le modèle. Ils peuvent être directement placés dans l'aquarium ou dans une filtration sous aquarium à niveau d'eau variable.

Les écumeurs Comline DOC Skimmer se placent directement dans l'aquarium de manière simple et discrète, avec une profondeur d'immersion de 240 à 290mm, leur alimentation en eau fraîche est variable de 5 à 70%. Ils peuvent aussi se placer dans des filtrations sous aquarium avec un niveau d'eau variable de 100 à 280mm. Pour cette utilisation précise et dans le but d'assurer un niveau interne parfaitement stable, les écumeurs nécessitent l'adjonction d'accessoires spécifiques. Le circuit d'eau est alors ouvert à 100%, atteint 1.000, 1.200 ou 2.400l/h suivant le modèle et améliore sensiblement les échanges gazeux dans l'aquarium.
Dans une utilisation en filtration sous aquarium, la cartouche en mousse placée sur la sortie d'eau évite les micro-bulles d'air dans l'aquarium. Pour tous les DOC Skimmer TUNZE®, réacteur et godet d'évacuation ne forment qu'un seul ensemble. Chaque nettoyage du godet entraîne aussi un nettoyage du réacteur ce qui garantit un écumage efficace et constant. Durant le nettoyage du godet, l'Hydrofoamer reste en service et opère un rinçage du circuit d'air et de la buse d'injection.

Apparu il y a déjà maintenant de nombreuses années, les écumeurs H&S sont parmi les écumeurs actuels les plus performants et possèdent un très bon rapport qualité/prix .
Les écumeurs H&S sont d'origine Allemande à ne pas confondre avec la marque www.Euro-Reef.com d'origine américaine qui n'est pas (à notre connaissance) distribué en France du fait des pompes en 110volts.
Ces écumeurs sont de deux types internes ou externes, les finitions sont soignées, les collages remplacés par un cordon de soudure, le corps de l’appareil est en Acrylique cristal du plus bel effet. Le plus technique reste le rotor à picot (brevet Neuhaus qui permet de pulvériser finement les bulles permettant ainsi un contact maximum au cœur même de la pompe entre l’air et l’eau chargé de polluants.

Point important dans la mise en oeuvre de votre écumeur quelque soit sa marque : si vous rallongez sa canne de rejet jusqu'à la faire pénétrer profondément dans l'eau, il en résultera une résistance à la poussée de sortie. Cela à pour effet d’augmenter le niveau d'eau dans le col du godet de l'écumeur et donc une production d'écume claire plus importante favorisant les débordements.
L'introduction simple de vos mains ou la présence de certains produits de compensation de carence en oligo-éléments ou de trace, provoque un débordement de l'écume qui ne sèche plus et sort directement en eau claire, la folie de votre écumeur vous empêchera tout réglage et ce n'est qu'après quelques heures que sans modification de quoique ce soit votre écumeur récupèrera ses performances habituelles. Mais comme vous aurez été obligé de modifier les réglages de celui ci pour l'empêcher de déborder, il ne vous restera plus qu'à recommencer ceux-ci. Heureusement pour la plupart des écumeurs du commerce le meilleur réglage est sortie ouverte en grand pour l'eau et robinet ou serre tuyau enlevé pour permettre l'entrée maximale d'air.

A110-F2000 / A150-F2001 En version interne, les écumeurs H&S sont d’une hauteur réduite permettant l’usage dans des meubles.

Les modèles internes trouvent place dans la cuve de décantation ou dans le bac lui même (esthétisme des plus discutables !) La pompe munie du dispergateur servant à l'alimentation comme au brassage de l'écumeur, elle est reliée au corps de l'appareil par un simple emboîtement de PVC rigide; deux possibilités pour sa fixation :

1) soit à plat sur le fond de la cuve et raccordé avec un coude grand cintre en PVC, ce qui donne des performances légèrement inférieures mais permet que la pompe en cas de variations du niveau d'eau soit le plus longtemps possible immergée. Cause parfois de désagréables vibrations si la cuve et / ou la (les) pompe(s) ont été mal isolée(s) du fond de la cuve.
2) soit directement sur un manchon droit perpendiculaire au corps de l'écumeur, dans cette configuration la pompe devra être partiellement immergée (au 3/4 environ ce qui correspond à une hauteur d'eau d'environ 15 cm, ce qu'il faudra prévoir et maintenir, en effet les variations de hauteur d'eau influenceront ce coup-ci directement les performances de l'appareil, ainsi que les propriétés et quantité d'écume produite.) La pompe devra se présenter parallèle au corps de l'écumeur, prise d'eau tournée vers le bas, le rendement sera légèrement supérieur. Il vous faudra de temps à autre, arrêter la pompe, la retourner pour faire pénétrer l'eau au fond du puit de l'axe et du rotor à picot. En effet une bulle d'air finit par se loger en bout de puit, empêchant la lubrification ainsi que le refroidissement de cette partie de l'axe et du rotor. Un niveau constant par compensation de l'évaporation est obligatoire pour éviter la cavitation de la pompe, entraînant une dégradation rapide du rotor en particulier en cas de marche à sec. Pour les pompes type 1260 EHEIM on surveillera aussi la bonne fixation de celle-ci qui sous l'effet des vibrations et en cas d'un emboîtement non complet pourrait provoquer une rupture du corps cylindrique de l'écumeur ou la mise en liberté d'un rejet de 20 à 30 litres par minute dans une direction des plus aléatoires mais finissant invariablement 2 à 3 mètres plus loin sur le joli tapis du salon :-).
L'optimisation des performances des écumeurs H&S, en adéquation avec vos désirs et caractéristiques de votre aquarium est obtenu grâce à 2 réglages, d'abord le débit d'air du venturi grâce au pincement par un petit serre-joint sur le tuyau en silicone d'alimentation du dispergateur. Et aussi grâce au tuyau de rejet qui par un biais venant s'apposer à la canne de sortie, occulte le passage progressivement, permettant un écoulement moins rapide, provoquant la montée du niveau d'eau dans l'étranglement du godet et un débordement plus rapide d'une écume plus claire et plus liquide. Pour garder longtemps ses performances à votre écumeur il faut régulièrement et quelque soit sa marque nettoyer les entrées et conduits d’air, surtout au niveau des étranglements ou le sel et les poussières s’accumulent.
Les perçages au dessus du godet, permettant à l’air prisonnier de s’échapper doivent aussi être maintenus propre, en cas d’occlusion l’écumeur sécherait dans le col de l’écumeur avant de déposer normalement dans le bol. De même, les dépôts le long de la paroi interne du col doivent être débarrasser du dépôt épais qui ne manquera pas de s'y déposer, celui-ci ralentissant la montée de l’écume et sa production.

Nous oublierons sciemment les écumeurs externes équipés de pompes Aquabee au delà du modéle 150, peu fiables, il faut leur préférer la série équipée de pompes Eheim, n'oublions pas que nous parlons d'écumeurs qui ne sont pas dans la décantation, ni dans l'aquarium et que le moindre pépin se répand sur le tapis, allant certainement jusqu'à entacher la patience de madame... Pour le 110 et le 150, il faudrait prévoir un récipient que leur faible emcombrement permet encore.

Ces écumeurs sont d'une mise en oeuvre aisée, la pompe dans les modèles extérieurs est maintenue par des unions à visser étanches sur le corps même de l'écumeur et la hauteur d'eau est indifférente puisqu'il est alimenté par une pompe extérieure immergée dans le bac ou la décantation.

Le rejet devra bien évidemment être au-dessus de la surface de l'eau dans la cuve où il se rejette. Ce rejet placé à un niveau inférieur provoque irrémédiablement une innondation par la simple loi des vases communicants. En clair, un écumeur extérieur doit être placé en hauteur lorsqu'il se rejette dans l'aquarium et seulement au sol s'il rejette dans une décantation placé sous le bac à un niveau inférieur à sa hauteur de rejet.

L'écumeur de protéine de H&s peut être ajusté en réglant le rendement et l'air. Attention: si le niveau de l'eau est élevé il y a danger de débordement! Idem l'arrêt et le redémarrage de l'écumeur peut provoquer un débordement!

La série PS est la gamme d'écumeurs qui se compose de six modèles dimensionnés pour des aquariums de 500 à 2000 litres. Ces écumeurs ont été conçus selon trois impératifs : simplicité, fiabilité, performance.
Simplicité de mise en place, ils peuvent être installés à l'intérieur comme à l'extérieur de votre aquarium.Ils fonctionnent avec différentes marques de pompes tant que celles-ci possèdent le débit recommandé dans le tableau de référence. Ils sont faciles à régler : Il suffit d'ajuster le niveau d'eau dans le réacteur grâce à une vanne intégrée à l'appareil.
Fiabilité des écumeurs de la série PS qui sont équipés d'un système d'émulsion qui a fait ses preuves : le Venturi. Le Venturi Aquavie a été étudié de façon à produire des bulles d'une taille optimale ( entre 0. 5 et 0. 8 mm ) pour une stabilité parfaite même en cas d'afflux massif de déchets organiques ( apport de pierres vivantes, mortalité, nourrissage trop important ). Ces modèles d'écumeurs conviennent donc parfaitement aux aquariums contenant des poissons de grande taille.
Pour les performances, lors de la conception de la gamme PS nous avons mis l'accent sur deux points essentiels afin d'obtenir un écumage optimal : la longueur du circuit et le temps de remontée des bulles dans l'écumeur, d'où la mise en place de deux systèmes. Le tube de réaction de nos appareils est embouti par thermoformage afin d'obtenir une arrivée d'eau tangentielle la plus hydrodynamique possible. Ainsi nous imprimons une trajectoire spiralée à nos bulles, augmentant ainsi considérablement la longueur du circuit de remontée de celles-ci. La sortie d'eau des PS se situe en bas du réacteur, ce qui génère un courant vertical de haut en bas ( véritable flux inverse ), qui va freiner la montée des bulles vers la surface d'où augmentation du temps de contact air / eau dans l'appareil. Les pompes utilisées pour ces appareils doivent être de bonne qualité et posséder une bonne pression manométrique (courbe débit par sa hauteur de colonne d'eau) .

injection d'eau avec système venturi PS 900 : Finition superbe, fourni sans pompe (conseillé : 1060 Eheim). Optimum sur un bac de 600 litres. PRIX = 1790.00 f jusqu'à épuisement du stock.

Je ne retiendrai qu'un écumeur chez ce distributeur de matériel, bien plus célèbre pour son sel que par l'avancement de sa gamme d’écumeur : le SEACLONE, seul appareil dans sa première version à avoir connu l'unanimité des jugements sur ses capacités, en un mot pas top....
Sur la nouvelle version, mon avis sera plus mitigé, il écume ! Les différences pour ne pas se faire caser un ancien modèle : l’emballage dorénavant vert. Sinon sur du matériel d’occasion le cylindre interne n’arrive pas en haut de l’appareil mais aux environs de la moitié. Toujours difficile à régler, avec un peu de pugnacité on réussira à obtenir de bons résultats sur un bac au maximum de 200 litres, la recommandation du fabriquant pour des aquariums jusqu'à 400 litres ne devant pas être interprétée comme la capacité de l'appareil mais un seuil fatidique où il ne répond plus de rien :-). Pour un nano-récif de 100 litres c’est même un bon choix. Le placement en suspension sur une paroi extérieure du bac représentant sinon une position esthétique mais au moins une utilisation des plus pratiques! Nombre de petits bacs doivent leur survie à ce petit appareil qui malgré un prix justifié reste un peu cher pour la bourse des plus jeunes alors qu'il était idéal dans ce contexte. Le rejet de bulles forcément directement dans l’aquarium est raisonnable, le bruit et les vibrations sont modérées.
En un mot laissez les "jusqu’auboutistes" hurler à l’imposture et faites confiance au Seaclone 100 vous ne serez pas déçus. Le Seaclone 150, apporte peu en écumage supplémentaire et beaucoup en encombrement et en coût additionnel, à n’acheter qu’en prix promotionnel.

Le bac fournit des déchets, beaucoup trop de déchets pour le milieu clos qu'est l'aquarium qui ne peut pas détruire seul tous ces indésirables.
Les animaux sont composés et produisent, entre autres, des protéines, des lipides, des acides aminés et autres composés phénoliques, toutes ces molécules étant des molécules organiques c'est-à-dire à base de carbone :

Deux acides aminés s'associent entre eux pour donner un dipeptide. Plusieurs acides aminés qui s'associent donnent un polypeptide.

Lorsque le nombre d'acides aminés associés atteint plusieurs centaines, on obtient une très grosse molécule appelée macromolécule qui n'est autre qu'une protéine. Cette molécule comme beaucoup de molécules à longue chaine carbonée est colorée ce qui donne cette couleur un peu jaune à l'eau de l'aquarium.

Formule brute - Nom Usuel
C11H23COOH - Acide Laurique
C13H27COOH - Acide Myristique
C15H31COOH - Acide Palmique
C17H35COOH - Acide Stératiique
C17H33COOH - Acide oléique
C17H31COOH - Acide linoléique

Un acide aminé, une protéine, un lipide etc… possèdent donc toujours une extrémité avec des atomes différents de l'atome de carbone (soit Azote (N), soit oxygène (O)). Or, ces atomes sont très riches en électrons libres (je rappelle qu'un atome est composé d'un noyau et d'électrons chargés négativement qui tournent autour de ce noyau). Ces électrons libres vont pouvoir établir des liaisons avec les atomes d'Hydrogène ( on les appelle liaison hydrogène et ce sont des liaisons électrostatiques, c'est à dire en rapport avec les charges apportées par chaque molécule) des molécules d'eau. On dit donc que ces molécules (acides aminés ou protéines) sont des molécules hydrophiles (qui aiment l'eau) puisqu'elles auront tendance à aller chercher l'eau pour s'y accrocher.

La partie hydrophile s'entoure de molécules d'eau en crèant des liaisons électrostatiques

Mais ces molécules possèdent aussi une partie à base de carbone qui n'aime pas l'eau (hydrophobe). Pour preuve, le pétrole est constitué d'hydrocarbures dans lesquels il n'y a que des atomes de carbone et d'hydrogène, et ce pétrole n'a aucune affinité avec l'eau, il ne s'y dissout pas. Le carbone, n'étant pas riche en électrons libres, ne peut pas construire de liaisons hydrogène avec les molécules d'eau donc il ne peut pas y avoir dissolution ou affinité entre ces queues hydrophobes et l'eau. C'est pour cela qu'on observe des marées noires.

Ces molécules sont donc appelées des molécules amphiphiles puisqu'elles aiment et n'aiment pas l'eau. Elles vont donc, toute leur vie, se débrouiller pour que la tête hydrophile soit dans l'eau et que la queue hydrophobe soit hors de l'eau ou le plus loin possible de l'eau. Ces molécules sont aussi appelées des molécules tensioactives.

Ces molécules vont donc être attirées par toute interface susceptible de faire en sorte que la " tête " hydrophile soit dans l'eau et la queue hydrophobe hors de l'eau. Pour récupérer ces molécules, rien de tel qu'une interface air-eau, c'est-à-dire un un contact permanent entre de l'eau et de l'air comme des bulles d'air dans l'eau. Voilà le concept de base du fonctionnement de l'écumeur.

Pourquoi une bulle est ronde ? Voilà une question que vous ne vous êtes peut-être jamais posée?

La bulle est ronde ou plutôt en forme de sphère pour diminuer la surface de contact entre les deux milieux qui constitue et entoure la bulle, l'air et l'eau. En effet, la bulle est constituée de molécules tensioactives dont une partie est dans l'eau et une partie est dans l'air, ce qui fait que ces molécules ne sont jamais satisfaites. Pour diminuer cette insatisfaction, la bulle va se mettre sous la forme d'une sphère.

Quand vous écrasez dans votre main un morceau de pâte à modeler en appuyant de façon uniforme de tous les côtés vous obtenez une boule. La Terre est ronde à cause des forces de gravitation qui s'exercent vers son centre. Et bien les bulles de savon ou de molécules tensioactives, c'est la même chose. Les forces qui s'appliquent, appelées forces de tension superficielle, tendent à diminuer la surface de la pellicule d'eau qui se forme entre l'eau et l'air. Et la surface est minimale quand la forme est sphérique.

Le principe de fonctionnement d'un écumeur est donc simple : on injecte de l'air d'une manière ou d'une autre dans l'eau chargée de molécules indésirables.

Cet air crée une surface de contact air-eau providentielle. A la " vue " de cet air les molécules tensioactives se précipitent, trop contentes de pouvoir orienter leur queue hydrophobe vers " l'extérieur " et leur tête hydrophile vers l'eau.. On a donc formation de bulles comme le montre le schéma ci-dessous.

Dans l'écumeur, des bulles se forment, puis sont poussées par d'autres bulles qui, à leur tour sont poussées par d'autres bulles, jusqu'à temps que cette écume sale déborde dans le godet.

La majorité du contact entre l'eau et l'air a lieu dans le corps de l'écumeur, puis la mousse chargée en molécules tensioactives monte dans le tube d'élévation pour que cette mousse puisse se séparer de l'eau " propre " et puisse sécher. Enfin, cette écume " sèche " déborde du tube d'élévation pour tomber dans le godet de récupération.

Plus les composés organiques restent en contact avec les bulles et plus elles ont de chance d'être extraites du bac. Je ne veux pas dire par là qu'une molécule " met du temps " à se placer à l'interface mais plutôt que toutes les molécules n'ont pas la même affinité pour cet interface, donc si toutes les places sur une bulle sont prises par différentes molécules il faut attendre la suivante. Lorsque vous allez à un spectacle, si toutes les places devant la scène sont prises par des gens plus rapides que vous, vous vous mettez derrière, et pour que tout le monde trouve une place il faut que la salle contienne suffisamment de places et que les portes restent suffisamment longtemps ouvertes pour que tout le monde puisse rentrer. On doit donc augmenter le temps de contact entre l'eau et l'air pour que toutes les molécules indésirables puissent être extraites.

Pour augmenter ce contact, certains écumeurs injectent l'eau ou un mélange eau/air de manière tangentielle au corps de l'écumeur pour le faire tourner à l'intérieur de l'écumeur. D'autres, injectent l'eau à contre courant de l'air. D'autres enfin, font circuler la même eau plusieurs fois dans l'écumeur au contact de l'air. Mais je laisse à chaque fabricant ou professionnel le soin d'expliquer la meilleure durée de contact entre l'eau et l'air, ils le feront beaucoup mieux que moi.

Les bulles étant formées, il faut arriver à les extraire tout en laissant dans le bac une majorité d'eau.
L'écume se forme lorsque les bulles s'agglomèrent les unes aux autres.
Pourquoi s'agglomèrent-elles ? Pourquoi se regroupent-elles ?
Toujours dans le but de minimiser les tensions superficielles de surface. Une grosse bulle prend moins de surface (moins de place) que deux petites bulles.
En effet, la surface d'une sphère varie comme le carré du rayon de cette sphère (on dit qu'elle varie en R²), alors que le volume varie en R3.
Exemple :
• 1 bulle de 1 m de rayon, possède une surface d'à peu près de 12 m² et un volume de 4 m3.
• Ce même volume peut être occupé par 1000 bulles de 10 cm de rayon mais à ce moment là la surface sera de 120 m² soit 10 fois plus.

Ce petit calcul nous montre bien tout l'intérêt qu'on les bulles de se regrouper pour former des bulles plus grosses, minimiser donc leur surface et par là-même la tension superficielle.

Remarque :
quand on met les mains dans l'eau pendant un certain temps le niveau d'écume baisse considérablement dans l'écumeur. La raison est simple : la quantité de graisses apportée par l'aquariophile, même si les mains sont très propres, est trop importante pour l'écumeur. Les bulles formées sont trop grosses (la tension superficielle est trop forte), les bulles éclatent et n'arrivent plus à monter dans le corps de l'écumeur. La solution est donc de se munir de gants (très longs les gants !!) pour intervenir dans l'aquarium et ne pas déposer de graisse, ou bien intervenir très peu de temps pour ne pas déposer trop de graisse et saturer l'écumeur.

Je disais donc, que l'écume se forme lorsque les bulles s'agglomèrent. Ces bulles montent poussées par d'autres bulles en laissant s'échapper l'eau prisonnière à l'intérieur de la bulle. Cette eau s'échappe de la bulle uniquement par gravité. L'attraction terrestre fait que l'eau plus " lourde " que la bulle retombe dans l'écumeur.

Plus l'eau a la possibilité (et le temps) de s'échapper, plus l'écume sera sèche. C'est pour cela qu'un débit d'air trop rapide aura tendance à précipiter les bulles vers le godet de l'écumeur, ne pourra donc pas permettre à l'eau de s'évacuer assez rapidement et l'écume formée sera très humide.

Le souci est que les molécules d'eau doivent pouvoir se retirer, en grande partie, sans faire éclater la bulle. Si la bulle éclate, c'est-à-dire si trop d'eau est libérée, les molécules organiques retombent, elles aussi dans la colonne. Si trop de bulles éclatent, on récupèrera beaucoup moins d'écume, donc de composés organiques mais cette écume sera beaucoup plus sèche.

Remarque :
Il est indispensable de coiffer le godet d'un couvercle sinon l'écume ne monte pas ou mal. En effet, la quantité d'air aspiré à l'extérieur augmente la pression à l'intérieur du corps de l'écumeur. (Quand on gonfle un ballon de baudruche, la quantité d'air aspirée à l'extérieur du ballon vient augmenter le volume et la pression à l'intérieur du ballon). La pression qui augmente à l'intérieur de l'écumeur " pousse " les bulles vers le haut.

Deuxième remarque :
il est intéressant de noter que l'écume est toujours à un niveau plus haut sur les bords du godet qu'au milieu de celui-ci. C'est grâce à la force de capillarité. Cette force permet, par exemple, de faire monter le café ou le cognac sur un sucre trempé de moitié dans le liquide.

Je ne prendrai pas de risques en disant que cela dépend des écumeurs. On est tous d'accord pour constater que des écumeurs de types différents ou de marques différentes ne vont pas écumer la même chose.
Ce qui est sûr c'est que tous les composés amphiphiles, les protéines, les graisses et toutes les familles dont j'ai parlé au début de l'article sont écumées.
Que reste-t-il d'indésirable ? Les phosphates et les nitrates.

Les phosphates sont de deux natures :
- les phosphates inorganiques
- les phosphates organiques

Commençons par les phosphates inorganiques de formule PO43- qui ne sont en aucun cas tensioactifs puisqu'ils ne possèdent pas de partie hydrophobe. Ils n'ont donc aucun intérêt à se trouver à l'interface air/eau et ne sont pas écumés.

Les phosphates organiques sont présents directement dans les êtres vivants, comme par exemple dans les molécules d'ADP ou d'ATP. Les phosphates organiques constituent des "réserves d'énergie": adénosines mono-, di- et triphosphate (AMP, ADP et ATP), créatine, phosphate de l'acide glycérique, etc. Ces corps interviennent dans les cycles respiratoires et dans l'activité musculaire.

Les glycérophospholipides constituent les membranes biologiques des êtres vivants. Ce qui sous entend que tous les micro-organismes ou tous les animaux unicellulaires comme le plancton sont extraits par l'écumeur.

Restent les nitrates, qui, de toute façon, sont " enlevés " par les pierres vivantes mais, ne sont pas retirés par l'écumeur puisque ne présentent pas de caractère hydrophobe.

Mais l'écumeur peut retirer aussi des oligo-éléments que l'on aimerait garder dans le bac.
Si ces oligo-éléments sont libres dans l'eau, c'est à dire sous forme d'ions mono atomiques (Ca²+, Cl-, Mg²+ etc…) ou d'ions polyatomiques (IO3-) il n'y a aucun problème et ils ne seront pas retirés.
Maintenant, s'ils sont complexés ou chélatés comme le fer ou encore le magnésium, il parait évident que tous ces oligo-éléments vont être écumés.

Les premiers facteurs influençant l'écumage sont, la taille des bulles, la durée de contact entre l'eau et l'air, la quantité d'eau et d'air injectés.
Je ne reviens pas sur la durée de contact entre l'eau et l'air, c'est l'affaire des professionnels, la quantité d'eau et d'air injectés dépend de la quantité de molécules à retirer, donc à chaque aquariophile de trouver la bonne équation entre les deux.
Un dernier mot, par contre, sur la taille des bulles. Je disais, plus haut, que cette taille influe directement sur la surface d'air dans l'écumeur. Je vous rappelle le petit exemple donné plus haut :

On constate donc qu'un même volume d'air injecté peut créer 10 fois plus d'interface air/eau s'il est injecté sous forme de bulles 10 fois plus petites. Ce résultat est éloquent et permet de comprendre pourquoi il faut diffuser de très fines bulles.
Néanmoins, une taille minimale est indispensable, sinon les bulles ne remontent pas. Si vous faites de la plongée, vous avez certainement du constater que les grosses bulles remontent plus vite que les toutes petites. Tout simplement parce que la poussée d'Archimède (qui s'exerce du bas vers le haut) est beaucoup plus forte que le poids (l'attraction terrestre qui s'exerce du haut vers le bas) pour les grosses bulles, alors que pour les petites, les deux se compensent plus ou moins.

En ce qui concerne la circulation d'eau dans le bac, je peux préciser, même si cela peut paraître évident qu'un maximum d'eau de l'aquarium doit circuler au voisinage de l'écumeur. Il est donc, à mon sens, très important d'avoir un brassage important dans le bac, avec une sortie d'eau et une remontée d'eau dans des coins opposés de la cuve et une circulation d'eau importante dans la cuve technique. Le meilleur rendement doit être obtenu avec une "circulation forcée" de l'eau dans la cuve technique (donc installation de chicanes) pour ne pas traiter la même eau plusieurs fois.

Il est également très important d'avoir un débordement dans le bac principal puisqu'on a vu plus haut que les molécules tensioactives cherchent l'interface eau-air ; donc en recueillant dans la cuve technique l'eau de surface, on écume d'autant mieux les corps gras.

L'ozone de formule O3 est un oxydant très puissant, que l'on utilise en particulier dans la chimie industrielle. Cette molécule est présente dans l'atmosphère terrestre à deux " niveaux " :

L'atome d'oxygène libre cherchant à s'associer le plus vite possible et donc oxyder une autre molécule.
Quelle est l'influence de l'utilisation de l'ozone sur l'écumage ?
Ce qui est sûr c'est que l'ozone détruit les molécules responsables de la couleur jaune de l'eau. La coloration jaune n'apparaissant plus, on peut se demander dans quelle mesure l'écumeur intervient ? Si cette coloration n'est plus présente, est-ce l'ozone qui a tout enlevé ou est-ce l'écumeur grâce à la complicité de l'ozone ?

L'ozone oxyde les molécules en ajoutant un atome d'oxygène donc, de ce fait, les rend plus hydrophiles. L'ozone "coupe" en petits morceaux certaines macromolécules comme les protéines, mais est-ce que cela change la quantité de molécules organiques extraites par l'écumeur ? Les articles traitant de ce sujet sont assez flous et pas toujours en accord. Il me semble donc qu'il faut être prudent sur la question tant que l'on n'aura pas fait des études détaillées et comparatives.

Conclusion : voilà encore une fois de longs et beaux discours théoriques qui nous laissent tous un peu rêveur… et un peu inquiet surtout. C'est vrai que, quand on creuse un peu, on s'aperçoit que la physique et la chimie sont présents partout en aquariophilie même dans des phénomènes aussi simples en apparence que la formation et l'éclatement d'une bulle.

Mais ne pas trop s'inquiéter il faut, chacun ayant ses réglages et ses petits "trucs" pour que toute notre population se trouve le plus à l'aise possible.

La pensée du jour pour terminer (qui revient souvent en aquariophilie) : en théorie, voilà comment cela se passe! En pratique, débrouillez-vous …

Par S. Fossa et A.J. Nilsen 'The modern Coral Reef Aquarium'

par Randy Holmes-Farley, et est publié dans la Bibliothèque de Compuserve (FishNet).
'The Reef Aquarium' Vol. 1 de Delbeek et Sprung

par Delbeek et Sprung (The Reef Aquarium, Vol 2)

Albert THIEL (www.athiel.com)
d'Eric Borneman ('A death In The Family ? The Mystery of Goniopora', Aquarium.net)
par Terry Siegel et Randy Holmes-Farley,www.aquariumfrontiers.com : To Skim or not to Skim
par Sam GAMBLE dans son article 'Light Energy' (www.aquarium.net)