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Les Ovovivipares

Guppy

 

"Vivipares", Platy, Guppy, Xypho, Molly….

Les poissons d’Amérique Centrale (du Mexique à Panama) vivent dans des eaux moyennement dures, au pH proche du neutre. Faciles et peu exigeants, on peut très bien les installer dans un aquarium rempli d’eau du robinet tempérée.

Pour créer un bac destiné aux ovovivipares, on peut faire cohabiter plusieurs espèces de poissons, à condition qu’ils aient besoin des mêmes paramètres d’eau. Ils vivent facilement en groupe et présentent des belles couleurs.Généralement ils ne sont pas belliqueux ni territoriaux, bien que certains Xiphos par exemple, ou les Gambusies soient souvent très belliqueux, ils se reproduisent aisément et surtout pardonnent quelques erreurs de maintenance.

On les trouve dans les cours d’eau rapide, dans les ruisseaux et les mares, ainsi que dans les cénotes, ces points d’eau naturels, qui sont le résultat de l’effondrement de cavernes calcaires. Cette eau est filtrée à travers le calcaire et souvent très dure
Comme tous les poissons grégaires, ils sont mieux si on les maintient en groupe de 8 à 10 individus au moins ; plus le groupe est grand plus ils sont actifs et vifs. Mais on peut observer que l'organisation du groupe est assez lâche et que les individus ne restent pas continuellement ensemble. Ils se dispersent dans tout le bac. Il ne semble pas y avoir de hiérarchie très marquée ni de domination d'un individu sur les autres. Ce sont des hôtes paisibles et pas trop agités, mais qui se pourchassent souvent.
Les mâles sont très entreprenants et pourchassent en permanence les femellesComme pour tous les membres de leur famille, les femelles doivent être en surnombre si l'on ne veut pas les voir mourir rapidement, épuisées par les assauts des mâles et les pontes trop rapprochées. L'introduction de 3 femelles pour un seul mâle est vivement recommandée.

 

PlatyUn bac pour des Platy, Xiphophorusmaculatus
Les Platys sauvages sont moins colorés que les variétés obtenues par les éleveurs. A l’état sauvage on trouve des X.maculatus au Mexique, Belize,Honduras et Guatemala. En croisant des Xiphophorusmaculatus ,X. helleri et des X. variatus, les éleveurs ont obtenue des hybrides, dont le type a été plus ou moins fixé.
Il s’agit de poissons très colorés, on trouve des sujets rouges, orange, jaunes, à reflets bleus ou verts, parfois tachetés de noir. Les magasins les vendent sous les noms de Platy wagtail, Platy lune, Platy perroquet Platy-miroir bleu, Platy-mickey, noir, tuxedo, calico, marigold, pinceau…
Les couleurs semblent innombrables ; certaines variétés présentent même des nageoires voiles.
Les Xiphophorusmaculatus, sont affublés de divers noms qui sont des appellations commerciales. Ils peuvent donc tous se reproduire entre eux et donner naissance à des Platys diversement colorés. Dans un aquarium chauffé, température entre 24 et 26 degrés et rempli d’eau du robinet, qui présente un pH proche de 7 et une dureté moyenne, (15° à 20° TH) on peut introduire un groupe de Xiphophorusmaculatus.
Le dimorphisme sexuel est apparent : Les mâles sont plus petits que les femelles, mais surtout ils portent un gonopode, une nageoire anale modifiée pour permettre l’accouplement. Il n’y a généralement pas de différence entre les mâles et des femelles, tous deux sont brillamment colorés. Ils ont des bonnes relations intra spécifiques et interspécifiques.
Il faut prévoir un aquarium bien planté, on peut choisir des espèces originaires d’Amérique comme les Bacopa, Diplidisdiandra, Hemianthusmicranthemoides et Micranthemumumbrosum si le bac est bien éclairé, Hydrocotyle verticillata, Ludwigia repens et des Sagittariasubulata, ainsi que des tiges de Ceratophyllumdemersum

L'eau du robinet convient généralement bien, en étant moyennement dure et avec un pH entre 7.0 et 7.5. Il faut prévoir une filtration assez forte, qui crée un bon courant pour oxygéner l’eau et qui assure le nettoyage de 2 à 3 fois le volume du bac par heure. Pour un aquarium de 120 litres on installera donc une pompe capable de filtrer 400 à 500 litres par heure, en sachant que le débit annoncé diminue sérieusement dès que les masses filtrantes sont un peu encrassées ou trop tassées. Un bac bien filtré et dont on change régulièrement une partie de l’eau permet de garder ses poissons en bonne santé. L’idéal est de renouveler l’eau assez souvent pour garder très bas les taux de nitrates et de polluants. Un apport de 15% à 20% d’eau neuve chaque semaine est une bonne solution. Comme tous poissons, les Platys sont sensibles aux brusques variations des paramètres, il faut donc éviter de bouleverser brutalement leur milieu par un apport important d’eau trop froide, ou dont les qualités physico-chimiques (dureté, pH) seraient trop éloignées de l’eau de leur aquarium.

 Pour un bac de 60L il suffit d’introduire 2 mâles et 5 femelles pour se retrouver rapidement à la tête d’un petit élevage…Dans 120L on peut mettre 4 mâles et 8 femelles.
Le genre Xiphophorus compte actuellement plus de 20 espèces décrites, certaines ne possédant d’ailleurs pas d’épée. Ils vivent en eau courante, dans les mares des hauts plateaux, les lacs et les rivières du Mexique.
Les plus fréquentes en aquarium sont les Xiphophorushellerihelleri (Le Xipho vert)et les Xipho tachetés ainsi que les produits des croisements de ces diverses espèces avec des variétés d’élevage et avec divers Platys.
Au Mexique on trouve dans les cours d’eau des X.nigrensis, X.cortesi, X.signum, X.alvarezi, et bien d’autres espèces peu commercialisées ou simplement pas encore décrites. Les couleurs, formes et tailles des Xiphophorus varient selon les bassins et les rivières. Ils vivent en banc, des grands groupes dans les eaux rapides, ou près des rives du cours d’eau là où ils peuvent brouter les algues qui poussent sur les pierres. Les mesures de l’eau des rivières où l’on trouve des Xipho donnent ces chiffres : pH entre 7 et 8, dureté entre 10 à 30° T.H., T.A.C. compris entre 5° et 25°C.

De taille un peu plus grande que les Platy maculatus, les Xiphophorus réclament un bac de 150 à 200 L, et une eau à 24-26°C. Il faut prévoir un bac chauffé, dont la température est proche de 24 degrés et d’un bon brassage qui crée un courant dans l’aquarium. Leurs parades et tentatives d’accouplement sont agitées et ils se déplacent vite. Il faut aussi prévoir du bois, souches et racines qui fournissent aussi des cachettes aux mâles dominés et la possibilité de se soustraire aux yeux des rivaux.
Ils doivent être copieusement nourris, avec une bonne part de végétaux et de protéines animales. Toutes les larves d’insectes, vers de vase et autres petites bestioles, vivantes ou congelées ont beaucoup de succès et permettent de garder des poissons actifs et en bonne santé
On peut en garder tout un groupe avec plusieurs mâles ensemble sans vraies bagarres ni problèmes de territoire
Il faut simplement penser à mettre 2 ou 3 femelles pour chaque mâle.
L’installation de 3 mâles implique donc la présence de 8 à 10 femelles pour qu’elles ne soient pas épuisées par les avances incessantes des mâles.

Le bac doit être planté assez densément afin que les femelles et surtout les alevins puissent trouver refuge parmi les plantes et s’y nourrir. Un large espace libre, sans plantes ni obstacles est nécessaire pour leur laisser la place de nager et de se pourchasser.

Le changement de sexe des Xipho
On lit parfois dans quelques ouvrages ou sur certains sites web que des femelles Xipho se sont transformées en mâles après s’être reproduites
C’est une légende…
Ce phénomène a bien lieu chez d’autres poissons, mais pas chez les Xiphophorushelleri. Dans cette espèce, il existe deux types de mâles : certains sont « précoces », et capables de se reproduire dès l’âge de 6 mois environ. On les reconnaît bien à leur gonopode et à leur petite taille. D’autres mâles sont plus «tardifs» et ne sont adultes qu’à un an ou un an et demi mais ils deviennent alors plus gros, dépassant souvent la taille des femelles et ne portent un gonopode qu’après un an environ. On peut les confondre avec des femelles si on les achète avant qu’ils n’aient acquis leurs caractères sexuels.
L’aquariophile peut alors croire que ce poisson qu’il considérait comme une femelle, s’est d’un coup transformé en gros mâle…

MollyDans un aquarium de 300 litres, on peut installer des poissons plus grands, qui nécessitent plus d’espace, comme les Poeciliavelifera (Molly voile) et les variétés d’élevage les Velifera noirs ou les formes dorées, ainsi que les Poeciliasphenops (Black Molly) et P. latipinna. (Molly dalmatien)
es Molly voiles sont des superbes poissons de grande taille, 12 à 15 cm, les mâles portent une nageoire dorsale très haute, qu’ils déploient largement lorsqu’ils paradent.
Comme ils réclament un grand espace libre et sont d’excellents nageurs, on ne doit pas les placer dans un bac de 120L ou dans une cuve carrée, qui les empêcherait de se déplacer correctement.
Il leur faut au minimum un aquarium de 250 litres et même 350L ou 500L. Ils sont trop souvent vendus pour des bacs de petite taille.
Il leur faut une eau entre 24 et 27° degrés et un pH assez haut, entre 7,5 et 8,5.
À l'état sauvage, ils vivent dans une eau peu profonde chauffée par le soleil
et si on les maintient à 24° /ce qui est souvent la température d'un bac communautaire),
ils risquent de tomber malades, attraper des points blancs et mourir.
Lors de l'acclimatation et pour soigner une maladie,
on peut utiliser de l'eau légèrement salée, on ajoute 1 cuillère de sel pour 10 L.
Actuellement les poissons du commerce sont habitués à l'eau du robinet
et peuvent vivre dans une eau à 25°C. avec un pH de 7 .
Ce qu'il leur faut surtout c'est une eau très propre, donc fréquemment renouvelée
et du calcium, donc il est nécessaire ajouter du sable de corail dans le bac.
On peut même les faire vivre en eau de mer en augmentant
petit à petit la salinité jusqu’à 1,024.
Idéalement il leur faut un bac spécifique de grande taille ou un aquarium à partager
avec d’autres espèces qui aiment l’eau dure et salée.
On introduit un mâle pour 4 ou 5 femelles.
Les portées comptent de 30 à 150 alevins, selon l’âge et la taille de la mère.
Les éleveurs ont obtenu des P.velifera noirs, et d’autres albinos et
certains poissons présentent une nageoire caudale en forme de lyre.

V Ivanov
Poecilialatipinna, Molly dalmatien,
Ils vivent dans les eaux chaudes et douces ou saumâtres, parfois stagnantes. Ils atteignent 10 à 12 cm, les mâles portent un gonopode et sont plus petits que les femelles.
Ils apprécient aussi un aquarium spacieux, 250L au moins et lumineux. Ils ont besoin de place pour nager et il faut garder un grand espace sans plantes. Ils se nourrissent d’algues, de végétaux et de petites proies, on peut leur distribuer des flocons et des granulés, mais pour favoriser les reproductions et mettre les géniteurs en bonne condition il est nécessaire d’ajouter de la nourriture vivante ou congelée à leur régime : daphnies, larves de moustiques, artémias… Les sélections ont permis d’obtenir des poissons albinos, d’autres presque intégralement noirs, en passant par toutes les formes tachetées. Le P.latipinna « Starbustmolly » présente une coloration de base dorée parsemée de taches rouges ou orange. .
Les Poeciliasphenops, Black Molly
Ce sont des poissons paisibles et bons mangeurs d'algues. Les adultes font de 8 à 13 cm, les femelles étant plus grandes et plus rondes que les mâles. Ils vivent bien dans une eau assez chaude avec un PH de 7,5 à 8,2. Dans des bonnes conditions, ils vivent 5 ans mais on les garde malheureusement trop souvent dans des aquariums communautaires trop petits et trop froids et ils meurent après avoir attrapé des points blancs et diverses infections car ils sont fragilisés par des conditions de vie qui ne leur conviennent pas.C'est le même souci que pour les Velifera, le problème c'est la propreté... si on change 50% de l'eau du bac toutes les semaines et ils se portent bien.
Pour obtenir des Black d’une bonne taille il faut leur proposer un aquarium de 200L au moins sinon les poissons restent petits et mal développés, souvent aussi à cause de la consanguinité et des mauvaises conditions d’élevage. À force de sélections, on a obtenu des poissons complètement noirs, portant une grande nageoire dorsale légèrement orange et une caudale en forme de lyre. À Singapour, des éleveurs obtiennent des Poeciliasphenops rouges ! Il faut noter que les variétés sélectionnées ont besoin d’eau plus chaude que les souches proches des formes sauvages.

Les (ovo)vivipares ne sont pas exigeants mais ils apprécient une nourriture variée. Un important apport végétal est indispensable, sous forme d'épinards et de laitue pochée ainsi que de paillettes végétales. Ils sont omnivores et mangent généralement toutes les sortes de nourritures, avec une prédilection pour les petits insectes vivants, les larves de moustiques et les petits crustacés d'eau. Ils acceptent aussi volontiers les aliments congelés, artémias, larves de moustiques ou vers de vase et prennent des flocons et des paillettes. Il faut simplement adapter la taille des aliments à leur bouche. Une alimentation riche et variée ainsi qu'un apport de vitamines une fois par semaine, permettent de garder des poissons vifs et en bonne santé et prévient les éventuelles carences. Il faut donner à manger plusieurs fois par jour mais en petites quantités : Tout doit être avalé en 1 minute.

 

En bac de vente chez Abris sous roche
En aquarium de 250 L

Cliquez sur les images pour les agrandir

Néons innesi  

Les néons doivent leur surnom à leur splendide patron de coloration. Les P. innesis (voir la page de V. Ivanov) présentent une longue ligne bleue aux reflets changeants qui commence au-dessus de l'œil et couvre les 2/3 de la partie supérieure du corps jusqu'à la

Le Paracheirodon simulans

À ne pas confondre avec les 2 autres Néons et qu’on trouve moins souvent en animalerie. Appelé aussi néon bleu, ce petit poisson vit

 


Textes : Véronique Ivanov

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