CORAUX DE CULTURE

Acropora loripes blue tips photo Amblard
" LOMBOK FRAGS " Registered
trademark
Pour les aquariophiles récifaux il s'agit la d'une avancée extraordinaire dans le respect du milieu naturel, malgré un hobby lié à des prélèvements d'animaux sauvages. Bien sur si l'idée associe un moyen de production dégageant des cotas CITES, à la protection des fonds sous-marins, il n'y à la que matière à êtres satisfait. Derrières cette idée brillante la société Amblard à su allier rentabilité avec intelligence. Vincent biologiste basé à Bali, à permis la réalisation de ces parc si particuliers. Si aujourd'hui l'Indonésie bénéficie de cette source nouvelle de revenus et que d'autres sociétés cultivent les boutures de coraux, que sur la planètes nous bénéficions de "frags" colorés et sélectionnés, sans arrières pensées ni culpabilité, il faut rendre à Cesar ce qu'il lui appartient, une pensée donc à la simplicité de Fred et Vince qui s'ils ne bombardent pas leur site de mots sonnant comme aquariophilie responsable, éthique, et autres billevesées destiner à gonfler les chevilles des beaux parleurs immobiles, n'en restent pas moins des instigateurs prépondérants.
Cet article est propriété de la SA AMBLARD OVERSEAS TRADING, il date de quelques années, mais il reste toujours aussi intéressant, j'y ai juste rajouté quelques photos plus récentes, (et quelques fautes d'orthographes) avec le temps je me suis familiarisé avec photoshop et dreamweaver, ce texte méritais cela.
Chris

Le nouveau pari d' Amblard Overseas Trading
S.A.
Créée en 1995, il n'est plus nécessaire
aujourd'hui de présenter la SA AMBLARD, devenue leader européen
de l'importation de poissons d'aquarium eau douce et eau de mer, de coraux,
d'invertébrés marins et de bénitiers.
Située au sud de la France, elle ne
cesse de rechercher des moyens d'exceller dans son domaine tout en
priorisant une qualité et des services optimaux, et en
proposant à ses clients -animaleries, musées
océanographes, détaillants spécialisés,
jardineries,
- de nouvelles provenances afin de leur faire
connaître des espèces aquatiques toujours
différentes
A la pointe du progrès,
cette société cherche à développer de
nouveaux projets en matière d'aquariophilie : Le dernier
en date sont les : "Lombok Frags® ".

Il s'agit d'une expérience
unique de culture du corail.
En dépit de l'existence de quelques
fermes qui cultivent les coraux dans le monde (comme à Hawaii,
etc
), l'objectif consiste ici à produire de façon
autonome des coraux pour l'aquariophilie récifale et la
recherche scientifique.
Le but est de procéder à une
nouvelle implantation de coraux dans des zones abîmées,
tout en réduisant au maximum les prélèvements et
en offrant un travail de substitution aux personnes
dépendantes de ces prélèvements.
En général, la plupart des fermes de
corail prélèvent les coraux sauvages, les cassent et les bouturent.
AMBLARD S.A. souhaite créer une vraie culture capable de s'auto-suffire.
Pour cela, la société a cherché à développer
les parcs des colonies mères avant de lancer une production
de corail.
Ainsi, selon les espèces, 20 à
40% des boutures servent à produire ces colonies mères.
Par exemple : 20 % pour de l'Acropora sp., qui pousse rapidement,
et 40% pour de l'Euphyllia sp., qui pousse plus lentement.
Toutes les colonies qui donnent naissance à
une culture proviennent de coraux qui auraient dû être exportés
; mais étant endommagés, ils ont été rejetés.
C'est ici qu'intervient la SA AMBLARD en les récupérant et en
les bouturant : toute base étant conservée sur des tables prévues
à cet effet afin de servir de souche, et d'être plus tard bouturée
à nouveau.
Pourquoi cette idée de bouturage ?

Acropora humilis Photos Amblard
Depuis quelques
années,
l'engouement pour l'aquariophilie récifale a pris une ampleur
considérable et la demande pour des coraux et autres
invertébrés marins colorés a largement
augmenté.
Simultanément, la prise de conscience
concernant la protection de l'environnement marin a pris de l'ampleur
au cours du temps. Beaucoup d'associations se sont
créées, devenant de plus en plus imposantes, avec des
moyens considérables.
L'industrie des poissons
et invertébrés d'ornement marins est
régulièrement montrée du doigt et subit
directement les pressions de ces organisations.
Les coraux sont protégés et
sont listés sur l'Appendice 2 de la Convention de Washington
(CITES : Convention sur le commerce international des espèces
en danger). Le commerce de ces coraux est donc soumis à des
règles de plus en plus strictes. Pour chaque expédition
de corail, des permis d'exportation et d'importation doivent
être obtenus auprès d'organismes gouvernementaux
dépendants du pays exportateur d'une part et du pays
importateur d'autre part , sachant que les deux pays doivent avoir
ratifié la Convention de Washington.
Depuis quelques années, le principal
pays exportateur mondial de coraux vivants pour aquarium est
l'Indonésie. C'est essentiellement pour cette raison que ce
pays s'est vu obligé de mettre en place des quotas.
Ainsi, chaque espèce de corail peut
être exportée selon des quantités fixées,
revues chaque année, par un comité scientifique
indonésien.
Les permis qui découlent de ces
quotas sont ensuite délivrés à un nombre fixe
d'exportateurs possédant toutes les autorisations requises
pour faire le commerce de coraux.
Il faut savoir que
chaque année ces
quotas sont revus à la baisse, pour chaque espèce, et
ceci après étude du comité scientifique
.
De plus depuis 1999,
la CEE a interdit l'importation de certaines espèces, notamment les
Catalaphyllia jardinei, les Cynarina lacrymalis, les Nemenzophyllia
turbida, les Trachyphyllia radiata
) afin de les protéger
d'une surexploitation.
Face à une demande grandissante et un
approvisionnement de plus en plus réduit et aléatoire,
AMBLARD S.A. a décidé de créer sa
première " ferme de corail " indonésienne qui est
aujourd'hui une des plus importantes de ce type au monde.
C'est ainsi que depuis
fin 1998, la SA AMBLARD, en partenariat avec son biologiste, Vincent
Chalias, développe des techniques de culture des coraux qui ont permis
aux boutures désignées sous l'appellation " Lombok
Frags® " de voir le jour.
Ce type d'aquaculture
tout nouveau n'existe que sporadiquement à travers le monde. Il a donc
été nécessaire de créer une grande partie
des techniques et méthodes de travail et de les faire
continuellement évoluer.
La technique
utilisée

Acropora granulosa Photo Amblard
Au départ, un choix a du être
fait entre plusieurs techniques de base :
- L'électrolyse : technique
très prometteuse mais générant des coûts
élevés.
- La culture en
bassin : technique trop coûteuse.
- La culture en
mer : technique coûteuse mais naturelle.
Dans un souci de protection
de l'environnement aquatique, la SA AMBLARD a opté pour la
technique de la culture en mer qui possède un attrait majeur
en comparaison aux autres techniques envisagées : l'aspect
social.
En effet, si la collecte
des coraux sauvages venait à être interdite un jour, les populations
dépendantes de cette collecte n'auraient plus aucun moyen de
subvenir à leurs besoins, du moins dans
l'immédiat.
Cette technique dépend
énormément des personnes qui procèdent aux
collectes. C'est avec ces personnes que la société
Amblard met au point ses techniques, afin que ces dernières
puissent reprendre le flambeau et gérer elles-mêmes leur
propre site de production. Depuis la fabrication des supports, des
pierres artificielles, de l'entretien et suivi du site
,
beaucoup de personnes entrent en jeux et vivent directement de cette
culture.
Il a donc fallu adapter
cette méthode
et la rendre la plus accessible possible aux personnes
concernées.
La technique en elle-même est
très simple : elle consiste à disposer dans des sites
appropriés des tables métalliques sur lesquelles sont
posés des supports où sont attachés ou bien
collés des fragments de coraux.
Cette technique a été
développée pour la première fois à Fidji,
AMBLARD S.A. l'a faite évoluer et l'a adaptée en
Indonésie.
* Les Tables *
Les tables sont fabriquées à
partir d'un châssis de barres d'aciers soudées pour
l'assise, et d'un grillage d'acier galvanisé pour le
plan.
La taille le plus
souvent utilisée
est 2m x 1m x 0,5 m. Elle dépend du site (place disponible
(algues spécifiques sur ce site,
), du substrat
(où elle s'enfonce: sable, roche,
), du courant (qui
pourrait emporter les tables ou les boutures), de la profondeur (il
faut les descendre !), des espèces cultivées (certaines
espèces ont besoin de plus de place que d'autres
), de la
prédation (certains poissons comme les Chaetodons sp, les
Arothron sp, les Balistoides sp
mangent le corail) .
La taille doit être parfaitement
calculée afin de rendre la table facile à fabriquer,
à manipuler, à maintenir et sur laquelle un travail
peut être effectué dans les meilleures
conditions.
* Les Supports *
Les supports sont fabriqués à
base de pouzzolane, ciment, et d'hydroxyde de calcium d'origine
montagneuse. Ils doivent être petits, légers, poreux et
ressembler le plus possible à une pierre naturelle. Ils sont
moulés. C'est aussi de cette façon que sont
fabriquées les pierres artificielles.
Ces supports auront tout le temps
de se neutraliser pendant la période de plusieurs mois qu'ils vont
passer en mer, donc aucun souci de libération de phosphates,
métaux lourds
qui pourraient être néfastes
dans les aquariums.
La forme et la taille des supports
doivent
être adaptées à chaque espèce de corail.
En effet les tailles des boutures sont différentes selon les
espèces et l'emplacement réservé à la
bouture doit être d'une taille conséquente.
Deux types de supports sont principalement
utilisés :
- Avec un trou de 1 à 2 cm de
diamètre au sommet afin de placer une branche d'Acropora sp.
par exemple à la verticale.
- Avec un " sillon " qui le traverse afin
de placer une branche d'Acropora sp. ou un morceau de Sarcophyton sp.
en travers à l'horizontale. Ces supports font l'objet d'un
brevet.
* Le Bouturage *
Avant de bouturer, et dans un souci
de minimisation de la mortalité due au stress du bouturage,
Vincent Chalias, acclimate la colonie mère à son
nouveau site, une nouvelle lumière, une qualité d'eau,
un courant
.
Il est nécessaire de passer par une
période d'acclimatation d'au moins dix jours à un mois
selon les espèces et les différences d'environnement
avant de pouvoir bouturer une nouvelle souche. Cette période
permet d'avoir une idée du résultat futur.
Par exemple, certains Acropora sp.
vivant en profondeur peuvent très bien s'adapter aux eaux peu profondes.
En général cela passe par un changement de couleur,
de structure
En procédant à cette
période d'acclimatation, des erreurs sont
évitées comme par exemple si le site ne convient pas
à la souche en question, ou si la couleur passe d'un beau bleu
à un marron foncé ou au contraire passe d'un marron
foncé à un bleu pastel, ou si le site est peuplé
de prédateurs de coraux.
Selon les sites, une table à bouturer
est utilisée avec circulation d'eau (pompe 12 V
branchée sur une batterie). Sur cette table, les boutures sont
coupées, collées ou fixées. Dès lors il
faut attendre que la résine époxy soit sèche et
que les boutures soient répertoriées avant de les
poser sur la table de bouturage.
Sur d'autres sites où il est possible
de travailler à marée basse, tout se fait directement
dans l'eau.
Pour les coraux durs, de la résine
époxy est utilisée ; pour les coraux mous, du "
Téflon " de plomberie, et des clips en plastique pour les
colonies mères
Les boutures doivent être
manipulées avec des gants en latex. En effet, Vincent Chalias
a pu constater une différence de mortalité entre les
boutures manipulées avec des gants ou sans.
Toutes les tables sont
numérotées et les boutures sont
répertoriées afin d'obtenir un suivi par espèce
et par site.
* La maintenance *
Le principal ennemi de la culture
des coraux est le même que celui se trouvant dans les aquariums
: les algues.
Lorsque les supports, vierges de toute
algue, sont posés en mer, les phénomènes
observés sont les mêmes que ceux notés au
démarrage d'un aquarium.
Des Diatomées colonisent les
supports, viennent ensuite les cyanobactéries, puis les
Derbasia, Bryopsis, et enfin les algues calcaires, les macro-algues
et autres algues gazonneuses.
On peut noter d'importantes
différences selon les sites, le courant et la profondeur.
Cependant, il faut noter que plus le courant est fort, plus la
profondeur importante, et plus le cycle est rapide. Le choix du site
est donc d'une importance primordiale afin de réduire la
maintenance.
Il ne faut en aucun cas nettoyer les
supports avant que le cycle ne soit terminé : cette
opération reviendrait à relancer le cycle au
début.
Sur un site où les eaux sont
agitées et où le courant est très faible,
beaucoup de problèmes se sont posés avec des
cyanobactéries. Après que des sédiments se soit
déposés, ces bactéries se sont
développées très rapidement pour former une
couche qui recouvrait toute la table ainsi que les bases des coraux :
ce qui empêchait tout développement sur les supports. Il
a donc été nécessaire d'espacer
considérablement les boutures pour améliorer la
circulation d'eau et éviter la sédimentation : le
cycle pouvait alors reprendre normalement.
Après le premier mois, lorsque les
algues gazonneuses ainsi que les algues supérieures commencent
à se développer, il faut régulièrement
aller les brosser. Ces algues sont en compétition avec les
coraux et ralentissent donc leur croissance.
Enfin tous les trois mois environ,
les coraux sont déplacés sur une autre table afin de
pouvoir nettoyer la table précédente.
Les différents sites
Selon le site, il
y a divers moyens à
mettre en uvre. Par exemple, il faut un bateau assez important
en taille, sur lequel il est possible de travailler pour les zones
éloignées, et des équipements de plongée
pour les zones profondes. Le choix des sites dépend donc aussi
de leur accessibilité.
Chaque espèce de corail a des besoins
différents. Il faut trouver des sites y correspondant afin
d'obtenir des animaux de forme et de couleur convenables.
Une règle générale veut
que, plus il y a de courant et de lumière, plus le corail aura
tendance à se développer horizontalement.
Le but pour les Acroporas
par exemple, est de créer des " micro-colonies " de quelques
centimètres de hauteur, mais avec de nombreuses branches.
C'est ce que. Vincent Chalias recherche à produire, en sachant
que d'un point de vue esthétique ainsi que pour réduire
les coûts de transport, une fine branche d'Acropora, sur un
support, est beaucoup moins intéressante qu'une petite
colonie, avec de nombreuses petites branches.
Ce que Vincent Chalias
cherche à éviter
est donc la bouture d'une seule branche de 10 cm de long. Pour cela, il faut
jouer sur différentes conditions au niveau du rapport courant / lumière
afin d'obtenir le bon résultat.
Par exemple un Acropora
avec de longues branches, dans un environnement sans courant,
aura tendance à
pousser rapidement à la verticale et ne produira de nouvelles
branches que bien plus tard, alors que dans un environnement avec
fort courant, il produira de solides branches, et se
développera horizontalement.
Au contraire, un Acropora
provenant d'une zone calme, peut très bien prendre une forme incrustante s'il
est placé dans une zone très agitée.
Par exemple : l' Acropora
tenuis, qui se développe normalement en haut des tombants, dans des zones
relativement calmes et peu profondes, développera très
rapidement une " micro-colonie " de plusieurs branches à
partir d'une seule dans un environnement similaire au
sien.
l'Acropora formosa,
que l'on retrouve dans des endroits peu profonds avec plus ou moins
de courant, devra être cultivé dans un site avec fort
courant, afin qu'il puisse former une " micro-colonie ". Par manque
de courant, il aura tendance à pousser indéfiniment
à la verticale.
Par contre pour
l'Euphyllia parancora, le problème de la couleur intervient.
En effet, dans peu d'eau, il a tendance à perdre sa couleur
verte tant recherchée qui provient d'une profondeur de plus
de 15 m. De plus, dans trop de courant, il ne s'ouvrirait
pas.
Afin de réunir le plus de conditions
favorables à chaque espèce, Vincent Chalias travaille
principalement sur deux zones à Lombok (Indonésie)
:
- Une zone de récif
frangeant, avec un lagon peu profond (8 m au plus)
Soumis à une forte houle et une
grosse amplitude de marée, la qualité d'eau est
très bonne, ce qui permet, la plupart du temps, une
très bonne visibilité et une température
relativement basse et stable (22-24°C).
Il s'agit d' une zone
actuellement utilisée pour la culture d'algues visant à
épaissir les crèmes de beauté, Ice-cream
A l'intérieur du lagon, la couverture
corallienne est plutôt médiocre en raison de la
compétition délicate avec les algues.
Par contre sur la
pente externe, la couverture est très bonne, mais malheureusement le travail y
est impossible, la houle étant trop grosse.
Cette zone n'est pas
la meilleure en terme de croissance à cause de la faible température et du
courant. Mais en terme de couleurs et de formes des coraux, elle
convient à une grosse majorité des SPS :
Acropora sp, Montipora
sp, Pocillopora sp Seriatopora sp, Stylophora sp et quelques LPS
: Favia sp, Favites sp, Goniopora sp, Platygyra sp certains Euphyllias
sp
Ce sont quatre sites
qui sont utilisés dans cette zone : trois à faible profondeur
(1-2 m), avec des courants forts à très forts, et
un plus profond (6-8 m) avec des courants assez forts.
C'est aussi dans cette zone que sont
produites les pierres vivantes artificielles.
-Une zone de récif barrière,
avec un lagon vaste et profond (35 m), et de nombreux récifs
éparpillés.
La couverture corallienne
est assez bonne et très diversifiée, tout en étant composée
de différentes espèces ( Porites sp, Anacroporas sp,
Acroporas sp
).
La forte couverture
corallienne composée de Porites sp, dans les endroits où les
courants sont les plus faibles, indique une qualité d'eau
moyenne (notamment concernant les Nitrates).
La visibilité y est très
réduite selon les endroits et le courant assez
faible.
La qualité de l'eau est plutôt
moyenne, avec de nombreuses mangroves et effluents.
La température est assez
élevée (25- 27°C, voire 28°C en surface
à marée basse) et il y a déjà eu des cas
de blanchiments de coraux sur les cultures.
Ce site, où la croissance est rapide,
convient à certains Acropora sp, Alveopora sp, Anacropora
sp, Caulastrea sp, Euphyllia sp, Galaxea sp, Goniopora sp, Hydnophora
sp, Pavona sp, Plerogyra sp, Porites sp, Turbinaria sp
Sur cette zone, la
prédation est
beaucoup plus importante que dans la zone mentionnée
précédemment. En raison de sa forte couverture
corallienne, elle abrite beaucoup plus de prédateurs de
coraux.
Dans cette zone, Vincent
Chalias utilise trois sites et en expérimente un quatrième. Les trois
premiers sont relativement peu profonds (2- 8 m), dans des zones avec
un courant faible à moyen, et une turbidité assez
forte. Le quatrième site en cours d'expérimentation est
à 18-20 m de profondeur dans une passe, avec une
turbidité et courant moyen.
Les espèces

Acropora gemmifera green Photo Amblard
42 tables : plus de 10 000 boutures
en production dans la première zone
64 tables : plus de 15 000 boutures en
production dans la seconde zone.
- En production :
o Acropora sp: A. abrolhosensis,
A. aspera, A. batunai, A. caroliana, A. cerealis, A. cophodactyla,
A. desalwii, A. digifera, A. divaricata, A. echinata, , A. florida,
A. formosa, A. gemmifera, A. grandis, A. granulosa, A. horrida,
A. kosurini, A. millepora, A. nasuta, A. papillare, A. parilis,
A. plana, A. polystoma, A. pulchra, A. secale, A. tenuis, A. valenciennesi,
A. valida
o Hydnophora rigida
o Montipora aequituberculata, Montipora
digitata, Montipora foliosa, montipora stellata
o Pocillopora damicornis, Pocillopora
verrucosa
o Porites cylindrica, Porites
nigrescens
o Sarcophyton sp.
o Seriatopora hystrix
 
photo Amblard
- En cours de production des
colonies mères :
o Caulastrea furcata
o Euphyllia parancora, Euphyllia
glabrescens

photo Amblard
o Galaxea fascicularis
o Goniopora pandorensis
o Pavona decussata
o Plerogyra symplex
o Seriatopora caliendrum
o Sinularia flexibilis, Sinularia
dura
o Stylophora pistillata
o Turbinaria reniformis
- En cours d'expérimentation
:
o Acropora sp : A. efflorescens,
A. humilis, A. hyacinthus, A. jacquelinae, A. loripes, A. selago,
A. suharsonoi, A. tenella, A. yongei
o Alveopora gigas, Alveopora
excelsa
o Anacropora spinosa
o Euphyllia ancora, Euphyllia divisa
o Favia speciosa, Favia maxima
o Favites abdita
o Goniopora lobata, Goniopora sp
o Lobophyllia hemprichii
o Pavona cactus
o Platygyra sp
o Plerogyra sinuosa
o Turbinaria peltata
Il y existe énormément
d'espèces de coraux à cultiver et certaines comme, par
exemple, le Catalaphyllia jardinei, vont sûrement exiger encore
quelques dizaines d'années afin que des techniques de
production efficaces soient développées. Il reste
encore énormément de travail à fournir, ceci
n'est que la partie visible de l'iceberg !
La société " Amblard "
réserve ses ventes exclusivement aux professionnels. Vous
pouvez trouver ces coraux de culture chez les détaillants
spécialisés comme :
Abri sous
roche , 30 rue Baudin 92400 courbevoie 01.46.67.95.00.

Le mot de la fin
En conclusion, on peut noter qu'il
y a un réel intérêt écologique dans
cette culture de corail.
En effet, les parcs de boutures ainsi
que les tas de pierres artificielles, qui sont en cours de colonisation,
deviennent très vite des récifs artificiels. Et sur ces
étendues de sable, où les poissons se faisaient rares,
il se crée très vite un vrai éco système
car des nuées de poissons viennent rapidement coloniser ces
sites.
Dans un pays où la pêche au
cyanure est une religion, les parcs de production de la SA AMBLARD
qui sont surveillés et où la pêche est
limitée, deviennent vite de petites réserves marines.
Tout en maintenant un environnement
sain et en veillant à la protection des espèces aquatiques,
AMBLARD OVERSEAS TRADING S.A., continuera donc à
développer des moyens afin d'exceller dans cette culture des
coraux, tout en se tenant prête pour de nouveaux
challenges.
Texte, et photos en pleine
mer avec l'aimable autorisation de la SA AMBLARD .
Texte écrit
par la SA AMBLARD OVERSEAS TRADING. Sous copyright.
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