Au sommaire de cet article
La
guyane en deux mots.
Le
voyages et ce qu'il faut savoir.
Les
Cascades du Fourgassier
Les
Marais de Kaw
La
crique Morpiau
En
conclusion
Références
Le
mot de Chris
Après un voyage en Guyane francaise, je vous fais un
petit reportage photo avec description des biotopes,
paramètres et espèces rencontrées sur place.
La Guyane en deux mots
La Guyane
est le plus grand département français, ( 91 000 km)
situé en Amérique du sud, territoire d'outre mer,
issu de l'ancienne période coloniale. Une partie
de sa notoriété lui viens du bien funeste bagne qui
était situé à Cayenne, de nombreux films font état
de cette période ou l'état français n'a pas brillé
par sa magnanimité.
Autre
célébrité de ce teritoire d'outre mer : le centre
national d'étude spaciales qui est aussi à Kourou
la base de lancement des fusées Arianes.
La Guyane possede une frontiere conjointe avec le Brésil
si longue que ce pays devient le pays frontalier partageant
le plus de territoire avec, et oui = la France" Qui
l'eut cru?
La Guyane
est recouverte en trés grande partie par la forêt
équatoriale, ce qui permet d'affirmer que la moitié
de la biodiversité française est en Gyane!!! Jusqu'à
92% des insectes et pour ce qui nous intéresse 55%
des mammiféres, oiseaux et forcement poissons! C'est
430 espèces de poissons qui ont étés répertoris,
et aussi un parc national et six réserves naturelles
destinés à la préservation de milieux et d'espèces
aussi divers qu'uniques.
Le
voyages et ce qu'il faut savoir.
Premier
site visité, les Cascades du Fourgassier

La partie supérieure de la cascade
Dans la rivière précédant la cascade se trouvaient
plusieurs couples de Krobia aff. guianensis gardant
leurs petits jusqu'à un âge étrangement avancé. Il
m'a été donné de voir un couple garder des alevins
d'environ 2cm.
J'ai pu prélever dans ce cours d'eau une douzaine de
jeunes Krobia, malheureusement un seul a survécu au
transport, mais il grandit tranquillement dans l'un
de mes bacs
Dans les cuvettes, au pied des sauts, se trouvent de
nombreux escargots ainsi que de jeunes Crenicichla
saxatilis dont je n'ai pu voir qu'un couple adulte
d'environ une vingtaine de centimètres.
Sur cette photo on remarque la présence de Leporinus
friderici qui vivent en bancs serrés d'une quinzaine
d'individus dans les parties calmes du saut.
Dans la partie basse de la cascade (partie la plus
calme et la plus large) ont été observés de nombreux
characoides non identifiés.
Aux abords de cette cascade se trouvent de nombreuses
mares.
Une des mares adjacentes dans laquelle furent observés
des Rivulus igneus.
Ces mares sont encombrées de feuilles mortes sur une
épaisseur d'environ 20 à 25 cm, dans lesquelles de
nombreux jeunes poissons se cachent.
L'eau était à une température d'environ 25 °C, le pH
de 7.2 et une conductivité de 80 microsiemens. C'est
une rivière d'eau claire.
Etrangement aucun loricaridae ne fut observé dans cette
rivière.

Par contre jai vu un Apistogrammoides naturawildensis

Second site visité, les Marais de Kaw
Dans les plantes situées sur les berges se trouvent
de nombreux characoides.
Un Astianax bimaculatus trouvé dans la barque, arrivé
là on ne sait comment!
On découvrira plus tard que nos chères écailles sautent
d'elles même dans notre barque
Les arbres tombés à l'eau sont nombreux dans les rivières
et offrent de nombreuses cachettes aux poissons d'une
taille déjà raisonnable (les plus petits observés faisaient
environ 7 à 8 cm).
A certains endroits la rivière est tellement encombrée
que certains passages se sont fait à la rame, moteur
éteint.
Certaines parties de la rivière comportent des zones
rocheuses.
Dans cette cuvette rocheuse ont été observés des Rivulus
xiphidius, un des plus beaux poissons qu'il m'ait été
donné de voir.
Un Gasteropelecus sternicla, une des deux variétés de
poissons hachette rencontrées en Guyane.
Un Moenkhausia chrysargyrea, un des poissons les plus
courrants dans le Marais de Kaw.
On en croise des bancs de milliers d'individus dans le
cours de la rivière.
Un jeune Hoplias malabaricus a pu être capturé sur le
même site, adulte il fera pas loin de deux kilos.
C'est un impitoyable prédateur très courant dans ces
eaux.
Les petits trous dans la berge sont des sites de ponte
de loricaridea creusés et utilisés par les mâles en saison
des pluies (information transmise par une personne locale).
Les zones de plantes flottantes sont les lieux où l'on
trouve Hoplosternum littorale, poisson appelé Atipa par
les habitants et qui rentre dans l'alimentation comme
met de choix.
J'ai pu en manger grâce à une personne rencontrée sur
place.
Une fois les nombreuses plaques osseuses passées, c'est
un poisson à la chaire tendre et succulente
Après ce repas nous sommes partis de nuit à la recherche
de caiman, et là de nombreuses autres espèces ont pu
être observées.
Un jeune Acestrorhynchus guianensis a été trouvé,
poisson également appelé "petite dent de chien".
Un Hoplias de bonne taille qui ma sauté sur les genoux.
Sur cet Hoplias je quitte les Marais de Kaw et passe
au site suivant.
la crique Morpiau
Là, cette photo prise sur ce site car plus de batterie
ce jour là.
Les poissons rencontrés sur place furent du Rivulus
agilae, donc j'ai ramené une 15aine de spécimens qui
vivent maintenant dans un 120 litres en compagnie de
jeunes iniridae, fût aussi observé de la Macrobranchium
(crevette à pince) qui résiste étonnement au pH très
bas de la crique qui est aux alentours de 5.5.
Puis fût visité le saut ????( il faut que je retrouve
le nom )
Comme l'on peut le voir sur ces photos le courant et
d'une puissance ahurissante je n'avais pas assez de
force pour lutter contre lui
Plusieurs espèces furent observées par transparence.
Plusieurs cichlidés dont du Geophagus surinamensis
des Satanoperca aff. juruparis qui ne vivent qu'en
couple dans les parties plus calmes.
J'ai aussi observé un couple de Crenicicla sexatilis
des dents de chien (Acestrorhynchus falcatus).
J'ai aussi vu divers loricaridae dont des Ancistrus
cf.leucostictus et un non identifié.
Malgré le courant, j'ai pu observer diverses plantes
dont pas mal d'Echinodorus et une variété de Valisneria
ou assimilée.
Le dernier site visité est une rivière d'eau noire
sans courant près du centre spatial de kourou.
Deux mâles Crenicicla albopunctata ont été capturé dans
cette rivière.
Etrangement même de visu aucune femelle n'a été repérée.
Seuls ces deux mâles ont été vus et capturés.
Un Erythrinus erythrinus fut aussi attrapé sur ce site.
D'autres espèces furent observées dans ce bras d'eau
: un groupe de Heros efaciatus, des jeunes Satanoperca
jurupari, des Geophagus surinamensis, une femelle Nannacara
aureocephalus avec ses petits malheureusement trop
jeunes pour être prélevés, ainsi que quelques alevins
d'Astronotus ocelatus.
Plusieurs groupes de characidés, des Ancistrus aff.
hoplogenis étrangement présents dans cette zone d'eau
morte et se nourrissaient en plein soleil sur des pierres
plates, le sable étant constitué de gravillions et
de divers morceaux de mica.
Ainsi se finit mon voyage en Guyanne. Sur ce dernier
site pour ma prochaine visite en Guyanne je prévoierai
plus de matériel pour ramener divers types de poissons